Sur la côte Amalfitaine

La côte Amalfitaine étant un incontournable, après Paestum et avant Pompéi, nous décidons de rallier Sorrente par cette côte … en fourgon ! Etonnés au bout d’une vingtaine de kilomètres de ne rencontrer aucun camping-car, nous nous posons des questions ! Durant les 70 km de la route, je suis restée cramponnée à mon siège. Routes étroites, sinueuses avec des motos qui roulent à toute allure, des virages, des endroits où l’on ne peut se croiser. On admire les chauffeurs de bus imperturbables qui passent partout (d’ailleurs, nous en avons suivi un pendant un certain temps, profitant de son passage pour nous faufiler derrière…)

Solution de l’énigme par le réceptionniste du camping : la côte est interdite aux camping-cars. Autre son de cloche (internet), elle ne serait autorisée que de minuit à 6 h du matin. On n’en saura pas plus ! Nous avons vu plusieurs équipes de policiers, nous avons même demandé notre route à l’un d’eux, personne ne nous a rien dit !

 

Un peu frustrés de n’avoir pas profité de ces paysages magnifiques, nous avons loué un scooter pour la longer dans le sens Sorrente / Amalfi avec la possibilité de s’arrêter pratiquement où on veut pour admirer les points de vue sur la mer, les villes accrochées aux falaises.

En revanche, le stationnement sur temps long nous a coûté cher ! Comme conseillé par la loueuse de scooter, nous avons opté pour un parking privé qui permettait de déboucher directement dans le centre ville d’Amalfi par un tunnel bétonné. Surprise au moment de payer : 24 € pour 3h30 ! La ville d’Amalfi, aux hautes maisons blanches, petites ruelles, sa cathédrale noire et blanche nous ont plu. Nous avons surtout adoré les dédales de ruelles couvertes, telles des tunnels tout blancs qui permettent de s’éloigner des rues principales encombrées de touristes et de boutiques à souvenirs sur le thème « citron ». Ravello est une autre ville, aux ruelles et passages voûtés nombreux, située plus haut sur la colline du Dragon. Elle offre des panoramas magnifiques. Elle a attiré de nombreux artistes Wagner, Miro, D H. Lawrence… Ils avaient du goût. Certains fréquentaient la villa Cimbrone et ses splendides jardins.

Nous avons fait une excursion en bateau jusqu’à l’île de Capri qui fait rêver, chacun connait la chanson !  On emprunte un funiculaire qui mène du port à la ville de Capri. Cette dernière ne vit que du tourisme, en particulier du tourisme de luxe : boutiques Hermes, Dior, Armani, Gucci et tutti quanti en plus des habituelles boutiques de souvenirs citron ! Un monde fou se presse dans les rues, les boutiques. On s’empresse de s’en écarter en empruntant des ruelles bordées de murs de pierre, de belles villas dans des jardins magnifiques, des vergers de citronniers. nous grimpons jusqu’à la villa Lysis, villa art déco qui appartenait à un poète. La villa est belle et le panorama dont on bénéficie à travers les vastes fenêtres, les terrasses et le jardin est exceptionnel. Sur le Vésuve notamment.