(EN COURS …)
Ne pouvant plus visiter les sites archéologiques fermés jusqu’à nouvel ordre et chassés par la pluie qui menace, nous reprenons la route, ou plutôt les autoroutes.
Gag au péage : je mets mon ticket dans la machine automatique, puis la carte visa dans une autre fente, manque de chance, c’est la fente réservée aux espèces ! Problème : la carte ne veut pas sortir.
IL NE FAUT PAS INTRODUIRE LA CARTE VISA LA OU IL EST ECRIT « SOLO BANCONOTA » !!!!!
On appuie sur le bouton rouge pour de l’aide mais la personne parle italien, bien sûr. On s’y remet à plusieurs reprises, et la barrière s’ouvre. Mais on ne veut pas laisser la carte ! Les personnes bloquées derrière nous comprennent le problème et appuient sur le bouton rouge mais l’aide ne répond plus ! J’aperçois un agent de péage qui rentre dans la cabine proche de nous. J’essaie de lui expliquer mais il s’énerve en me disant d’appuyer sur le bouton rouge ! Et d’avancer. Je refuse… L’automobiliste coincé derrière nous va lui expliquer le problème. Il se fâche tout rouge et lâche une flopée de mots dont des « madonne » à répétition. Il finit par téléphoner, ouvrir le panneau et nous restituer la carte, ouf ! Je me confonds en « scusi » et « grazie mille », il s’adoucit et nous pouvons enfin repartir !
Nous avons prévu une halte repos conseillée par un camping cariste : un camping à 500 m de Cascate del Mulino (Saturnia, commune de Manciano, Toscane) : une série de cascades d’eau thermale à température co1nstante (37°) qui tombent dans des piscines en terrasse. Cette eau provient des entrailles du monte Amiata, un ancien volcan. Inutile de dire qu’on en profite largement. Tout y est : le bouillonnement, les jets, les douches et l’effet piscine à débordement.
Nous sommes en Toscane et les paysages sont superbes : collines arrondies verdoyantes, petits villages perchés, allées de pins maritimes et cyprès, vignes, oliviers.
Après dégustation et achat d’huile d’olive et vins locaux, nous poursuivons notre route jusqu’au littoral sur la mer Tyrrhénienne. Le temps magnifique nous promet un bon bain. Malheureusement, le temps se gâte. Après une matinée en pull sur la plage, vue sur l’île d’Elbe, nous nous attaquons à la mise à jour du blog, profitant d’une bonne connexion wifi.
Premier arrêt sur la route du retour : Pise.
Nous garons notre maison roulante dans une aire et en route , c’est facile, il suffit de suivre l’aqueduc qui ne transporte plus d’eau mais indique bien le chemin.
Pise est surtout connue pour sa tour, mais ses ruelles sont charmantes et plus calmes que la piazza dei miracoli où sont concentrés les monuments (dont la tour) et les milliers de touristes qui tentent de soutenir, de redresser ou d’enlacer cette pauvre tour. Quand nous quittons la place pour rejoindre les rues calmes, manger une dernière pizza, elle penche toujours !
