Herculanum Pompéi

Herculanum nous voilà !
Mais où sont cachés tes parkings ? Celui des ruines nous paraît bien trop cher (mais nous avions lu la ligne des bus….) Qu’à cela ne tienne un « agrocamping » nous ouvre son portail. Il est à proximité des ruines et le tarif de la nuit est peu ou prou celui du parking. Nous en ferons donc notre camp.
La ville d’Herculanum (Ercolano) a connu les retombées volcaniques de l’éruption du Vésuve.
Jusqu’à 20 m d’épaisseur d’une couche de lave fangeuse dévalant les pentes du Vésuve ont figé la ville.
Cette couche très dure a permis d’éviter les pillages au fil des ans. Etant étanche, elle a aussi permit de conserver des éléments en bois dans les constructions. On peut voir des poutres, un bateau retrouvé renversé sur le port.
Ce port dont les entrepôts ont vu affluer nombre d’habitants venus se réfugier dans l’espoir de pouvoir fuir par la mer. Leurs nombreux squelettes témoignent de la voie sans issue qu’ils avaient choisie…

 

Pompéi est un site bien plus étendu que Herculanum, bien plus connu également. Le nombre de visiteurs en témoignent. (Il est loin le Pompéi de 1977 dans lequel je pouvais faire des photos sans trop de visiteurs dans les rues!)
Visite éprouvante pour les jambes. Mais retrouver les traces de la vie en 79 avant J.-C. est motivant et émouvant…